Page 92 - Book-Patrimonia-Belgique
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A l’est, la tour opposée, dite « Sainte-Barbe », est disposée de la même façon mais ses
              aménagements internes sont inversés. L’édifice a conservé une hauteur appréciable et ses deux
              grandes meurtrières à niches sont remarquablement préservées. Un escalier interne donne
              aussi accès au second niveau mais inversement orienté par rapport à celui de sa jumelle. Son
              appellation de « Sainte-Barbe » proviendrait du petit visage taillé de la Sainte, patronne des
              canonniers et des artilleurs, situé à mi-hauteur de la tour actuelle.
              Cette tour servait probablement de réserve de poudre à canon.
              L’accessibilité intérieure des deux tours ne pouvait se faire qu’à partir du premier niveau de
              chacune

              Le passage couvert long de 11 m 30 est constitué de deux parties distinctes.
              La première, longue de 5 m 80 et large de 3 m 45, est voûtée et en berceau brisé.

              La voute de la deuxième partie,
              plus étroite (2,65m), est réalisée
              en arc en plein cintre et a été
              construite plus tard durant la
              période romane.

              Encastrée dans le mur, juste au-
              dessus de la voûte, côté ville, on
              remarque la présence d’une
              petite niche, sans doute y
              trouvait-on jadis une statuette
              destinée à  protéger la cité.








                                                                 Bouvignes a également conservé les traces
                                                                 visibles d’une autre porte de la ville, la
                                                                 « Porte Chevalier ».

                                                                 Cette porte était autrefois une des deux
                                                                 entrées nord de l’enceinte médiévale.
                                                                 On peut encore voir un pan de tour et de
                                                                 muraille de 8 m de longueur montant vers
                                                                 la forteresse de « Crève-Cœur ». Cette tour
                                                                 est surmontée du parapet de l’ancien
                                                                 chemin de ronde et conserve un morceau
                                                                 de la courtine datée de 1505.

                                                                 Elle est classée au patrimoine architectural
                                                                 wallon comme monument et site
                                                                 archéologique le 15 décembre 1999.





                                                  www.erasmus-isj-namur
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