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Plan et phases de construction du château comtal (*) à Bouvignes (d’après G. Amand de Mendieta)

(1)Tour porche, entrée principale au sud ; (2) Cave ; (3) Donjon ; (4) Puits ; (5) Citerne transformée en corps de
garde : (6) Cave ; (7) Tour médiane ; (8) Habitation du Receveur ou Chairie ; (9) Emplacement supposé du pont
d’accès ; (10) Accès piétonnier au nord ; (11) Tour de guet nord-ouest ;(12) Église Saint-Lambert

Peu à peu, la bourgade va prendre de
l’importance et cette nouvelle ville va se
construire selon un plan cadastral régulier
en forme d’échelle.

En 1213, Bouvignes reçoit sa
« charte de franchises » du Comte de Namur.
Bouvignes devient la seconde ville du comté et
le siège d’un puissant baillage (vers 1216-1224).
Elle est dès lors autorisée à ériger ses
premières fortifications urbaines.

Un rempart en pierres calcaires vient donc
rapidement ceinturer la ville du nord au sud en
englobant le château comtal primitif (*). Cette
enceinte tout autour de la ville devait
permettre de défendre Bouvignes et le Comté
de Namur contre sa voisine et ennemie de
toujours Dinant et la Principauté de Liège.
Vers 1230, la Comtesse de Namur, Marguerite
de Courtenay, fait ajouter 16 tours aux
remparts de sa ville.

Bouvignes était devenue très prospère avec ses
tanneries, ses commerces, ses toiles et surtout
ses dinanderies (objets en cuivre). Toutes ces
richesses attiraient la convoitise de ses voisins,
les Dinantais et les Français.

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