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La légende des Dames de Crèvecœur
La légende des Dames de Crèvecœur
raconte que, lors du siège d’Henri II en
1554 (*), la ville de Bouvignes est à feu
et à sang et de nombreux bourgeois y
trouvent la mort.
Trois des meilleurs chevaliers avec
leurs épouses respectives et leur garde
rapprochée se retranchent alors
derrière les murs de la forteresse de
« Crèvecœur ».
Le combat fait rage.
Les belles secondent leurs époux en
soignant les blessés.
Sous la force des attaques, les murs
s’ébranlent et l’armée française
pénètre dans l’enceinte. Les nobles et
preux chevaliers tombent sous les
coups des assaillants. Les trois dames
n’ont d’autre choix que de s’enfermer
avec quelques blessés dans la plus
haute tour du château. Voyant les
troupes progresser, elles se rendent
sur les remparts et prient Dieu.
Préférant la mort à la capture, les trois
vaillantes épouses enlacées se
précipitent dans le vide du haut de la
tour.
Comme le raconte la légende :
Depuis ce trépas si digne
Qui nous crève à tous le cœur,
On appela « Crèvecœur »
La forteresse du château comtal de Bouvignes.
Cette histoire deviendra plus tard le symbole de la résistance héroïque des Bouvignois au cours
des siècles.
(*) Selon certaines sources, cette légende se rattacherait plutôt au siège des armées liégeoises en 1430
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