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- Les « Scribeux » (écrivains) :
               La Confrérie encourage les écrivains de Waterloo, habitant
               ou y ayant séjourné comme jadis Victor Hugo et Armand
               Bernier, mais aussi tout artiste ou œuvre culturelle ayant
               Waterloo pour thème de travail. La confrérie prend aussi
               part à la conservation de la mémoire du passé par la
               recherche et la compilation d’écrits et gravures qui illustrent
               la vie rurale et artisanale de Waterloo jusqu’au début du
               XXème siècle.

               - Les Mougneux (mangeurs) de Tarte au Sucre : L'ancienne sucrerie datant de 1835 et réhabilitée en Office Park
               témoigne de l’importance du sucre dans l'évolution socio-économique de Waterloo. C’est Napoléon Bonaparte qui a
               encouragé l’ensemencement de betteraves sucrières dans la région pour contrecarrer le blocus naval continental qui
               interrompait l’approvisionnement en cannes à sucre.


                                                 Le blason de la confrérie se
                                                 compose d’un morceau de tarte
                                                 (à gauche) et d’un couvert pour
                                                 manger la tarte (à droite)
                                                 séparés (au centre) par une
                                                 route pavée dans laquelle est
                                                 incrusté      un outil des paveurs
                                                 et la plume des écrivains.







               Les origines de la tarte au sucre de Waterloo

               Les origines de cette tradition remontent au 19 siècle lorsque la culture de la betterave sucrière fut développée dans
                                                   e
               notre région. A l’époque, les « Paveûs » recevaient lors de chaque kermesse du village, un quota de sucre brun de la
               part de leur patron. Ce sucre était utilisé par les femmes des paveurs pour confectionner des tartes au sucre qui
               étaient dégustées lors de ces kermesses ou mangées comme dessert par leurs maris. Cette tarte faisait partie de
               l’alimentation quotidienne des paveurs de Waterloo. Elle leur permettait de résister aux rigueurs de l’hiver, tout en
               leur apportant l’énergie nécessaire pour construire les rues en pavés qui ont fait la célébrité de Waterloo.

               Le folklore lié à « la tarte au sucre de Watreloo »

               Le folklore vient surtout de la « Confrérie des Maîtres Paveûs, Scribeux et Mougneux de Tarte au Sucre de
               Waterloo » qui a voulu maintenir et faire connaître cette recette culinaire traditionnelle qu’est « la tarte au sucre de
               Waterloo ». La confrérie a défini des critères de qualité pour cette tarte et organise chaque année le concours de la
               meilleure « tarte au sucre de Waterloo ». La qualité des tartes est jugée et un
               nombre d’étoiles est octroyé aux participants: trois aux meilleures,
               puis deux, puis une à celles qui sont jugées les moins conformes à
               la recette originale.
               Lors de chaque réunion du « Chapitre » de la confrérie, la « tarte
               au sucre de Waterloo » se doit d’être dégustée. C’est la « Dame
               Panetière » qui confectionne les tartes nécessaires au bon
               déroulement du rituel.










                                                  www.erasmus-isj-namur
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