Page 196 - Book-Patrimonia-Belgique
P. 196

Que peut-on y voir ?


              Pour ceux que Magritte intéresse, le musée propose un parcours de visite. Un ascenseur amène
              le visiteur au dernier étage du Musée. Le parcours se déroule du 3 ème  étage au rez-de-chaussée
              et suit un trajet chronologique et thématique à travers l’œuvre de Magritte.
              Les œuvres majeures de la collection des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique sont
              accompagnées de prêts gracieusement consentis par des collectionneurs privés.

              Au niveau 3 – de 1898 à 1929

              La visite débute avec la période constructiviste de l'artiste et ses relations avec le groupe 7 Arts,
              puis se poursuit par sa découverte de Chirico et de ses premières œuvres surréalistes. Des
              vitrines thématiques complètent la visite et révèlent la richesse des archives surréalistes
              conservées au Musée : des revues dites historiques aux tracts en passant par la correspondance
              de Magritte. Ces dernières mettent en avant les compagnons de route de l'artiste : E.L.T.
              Mesens, Paul Nougé, Camille Goemans et Louis Scutenaire ainsi que les surréalistes français
              rencontrés lors de son séjour à Paris : André Breton, Paul Eluard et Louis Aragon.

              Au niveau 2 – de 1930 à 1950

              L'étage suivant se focalise sur le retour de l'artiste à Bruxelles. Frappé par la crise économique
              des années trente, Magritte se consacre à ce qu'il appelle ses « travaux imbéciles », autrement
              dit son travail dans la publicité, qui est d'une importance capitale dans son appréhension de la
              notion d'image et de sa répétition. Cette période est également marquée par son
              rapprochement avec le Parti communiste de Belgique. Mis au banc par les nazis, Magritte se
              fait discret pendant la Seconde Guerre mondiale où il se lance dans le « surréalisme en plein
              soleil », version impressionniste de sa peinture. À la Libération, il renoue de façon ambiguë
              avec Paris en exposant la série dite de la « période vache ».

              Au niveau 1 – de 1951 à 1967

              La dernière partie du Musée s'intitule Le Domaine enchanté et se concentre sur les recherches
              de Magritte sur la répétition ainsi qu'aux grandes images « magrittiennes » focalisées autour de
              L'Empire des lumières et du Domaine d'Arnheim.














              La visite se termine par une salle de cinéma où sont projetés des films dédiés à l'artiste mais
              aussi des films que Magritte aimait regarder en compagnie de ses amis et qui l'ont inspiré dans
              son travail de subversion des images.





                                                  www.erasmus-isj-namur
   191   192   193   194   195   196   197   198   199   200   201