Pour ce dernier rendez-vous dans le cadre du projet, nos amis siciliens avaient décidé
de nous faire découvrir l'île de Pantelleria, surnommée " la perle noir de la Méditerranée ".

Nous devions partir avec un bateau ce lundi midi, mais en dernière minute et à notre grand étonnement,
le capitaine a décidé que les conditions météorogiques étaient trop venteuses pour y accoster.

Quelle est donc cette île où il est impossible de débarquer avec si peu de vent ?
Cette situation risque encore de se reproduire demain.
Aussi, avons-nous opté pour un autre moyen de transport plus fiable: l'avion qui partait le lendemain matin.

Pas de bateau, plus d'hôtel,
nous étions à la rue jusqu'au lendemain.

Heureusement et pour notre plus grand bonheur,
un ami de notre collègue sicilienne a pu nous héberger
pour la nuit dans une maison d'hôtes proche de Marsala.

Surprenant cette île constituée d'un amas d'énorme bloc de lave
aux formes les plus inatendues. Pantelleria est une île volcanique
dont le sous-sol est parait-il encore en activité.

A travers ces masses rocheuses noires enchevétrées,
on ressent la puissance magistrale de nature.
C'est impressionnant. On se sent tout petit.

Le paysage avec son aspect lunaire nous donne
une sensation de désolation, comme hors du temps.

A la vue du fracas des vagues sur le rempart rocheux que constitue la côte,
nous comprenons mieux le refus du capitaine de ne pas accoster.

Pas de plage,
mais des "baignoires" alimentées par la mer dans lesquelles les gens se baignent à l'abris de la violence des vagues. Ils s'intallent sur les rochers pour prendre le soleil.

L'accès à ces baignoires n'est pas facile. Descendre ces hautes falaises rocheuses est
une expédition.

Dans ce cas, Enza nous enméne au célèbre " Lago di Venere " ou " Le Miroir d'Aphrodite ".

Cette endroit déjà réputé du temps des Romains pour ses bains de boue,
est un lac situé dans le cratère du volcan. L'eau salée y est chaude et d'un bleu azur.

Avec le temps un semblant de plage s'est formé.
L'eau y est facilement accessible même si le fond du miroir reste caillouteux.

Idéal pour se protéger du soleil,
cela valait bien une crème solaire indice 100.

Une fois sèchés, nous ressemblions
tous à des sombies.
Parfait pour Halloween !

Nous poursuivons la découverte de la côte Est de l'île.

Nous passons par la calla de
Gadir et celle de Tracino pour atteindre "l'Arc de l'éléphant",
l'image symbole de l'île.

Ensuite, nous coupons à travers
les terres intérieures de l'île
pour rejoindre la côte Ouest.


Nous quittons les petits
vignobles en terrasse de la côte ...

... pour traverser les grands vignobles de Zibibbo qui
après séchage sur la paille donneront le célèbre et unique
" Passito di Pantelleria ".

... retourner à Tracino
pour une dernière baignade.

Ici, la crique a été aménagée
et l'endroit est plutôt fréquenté par les adeptes
de la plongée sous-marine.

En effet, dans l'eau,
à nos pieds, pleins de petits
poissons colorés tournoyent.

 

Notre séjour à Pantelleria est terminé.
Après un dernier tour sur le marché local,
nous reprenons le chemin de Marsala où
d'autres amis siciliens nous attendent pour la soirée.

Après-midi de travail au B&B.

Toute une journée de travail au B&B pour terminer
le rapport "Mobility Tool" et vérifier la traduction
des différentes pages du site web.

En fin de journée, nous sommes invités par notre collègue Enza
à vivre la soirée au milieu d'un groupe de ses amis parmi lesquels
des enseignants désireux de s'engager dans des projets européens.

Petits plats, vin, musique, chants, danses et rires étaient de la partie.
Nous avons célébré l'amitié belgo-sicilienne.
Merci à tous !

Nous sommes attendus à la cantina Paolini
pour une visite et une dégustation de leur production.

Pour certains d'entre-nous, ce sont des retrouvailles
car à chacune de nos venues, la cantina "Paolini"
nous fait l'honneur de nous inviter.

Nous y rencontrons également des collègues portugais
avec lesquels nous lançons les bases d'un éventuel
partenariat Erasmus.

L'après-midi, encore quelques heures de concentration pour terminer nos travaux,
avant de nous rendre à " Mama Caura " pour y prendre le bateau qui doit nous mener sur l'île de Mozzia.